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Alcaraz évite le 5e set face à Humbert pour rallier les quarts à Wimbledon Carlos Alcaraz vient de se qualifier pour les quarts de finale de Wimbledon en battant un très bon Ugo Humbert en trois heures et quatre manches (6-3, 6-4, 1-6, 7-5). Après avoir dominé les deux premiers sets, dans lesquels les deux joueurs ont joué un très bon tennis, l’Espagnol a baissé de rythme dans le 3e et a ensuite eu beaucoup plus de mal à conclure le match. De l’autre côté du filet, le Français a haussé le ton, inscrivant même 6 jeux d’affilée pour remporter le 3e acte. Et il n'est ensuite pas passé loin d’emmener son illustre adversaire dans un 5e set où tout aurait semblé possible. Au final, Alcaraz a su retrouver toute sa solidité dans les moments clés, et notamment pour obtenir le break à 5-5 dans le 4e set. En quarts, il affrontera le vainqueur du match qui opposera, lorsque la météo le permettra (pluie), Tommy Paul à Roberto Bautista Agut.
Paolini désolée : "Je suis triste pour Madison (Keys)" Jasmine Paolini s’est qualifiée pour les quarts de finale de Wimbledon ce dimanche, mais pas de la façon dont elle espérait. L’Italienne était menée 5-2 dans le 3e set lorsque Madison Keys s’est blessée à la cuisse gauche. L’Américaine a servi deux fois pour le gain du match, mais sans succès. Elle ne parvenait plus à se mouvoir normalement et elle a fini par se résoudre à l’abandon à 5-5. Paolini semblait perdue dans ses émotions après la partie, contente de continuer son parcours mais désolée d’y parvenir de cette façon-là. C’est ce qu’elle a expliqué dans son interview d’après-match. Jasmine Paolini : "Là tout de suite, je suis vraiment désolée pour Madison (Keys). Terminer le match comme ça, c'est triste. Je pense que nous avons joué un très bon match. C'était difficile. Beaucoup de hauts et de bas. Je suis un peu heureuse, mais aussi triste pour elle. Ce n'est pas facile de gagner comme ça."
Paolini profite de l’abandon de Keys et file en quarts ! Ce n’est pas la fin que l’on espérait. Au terme d’un match d’une énorme intensité, Jasmine Paolini a finalement fait craquer Madison Keys qui s’est blessée alors qu’elle était sur le point de s’imposer (6-3, 6-7, 5-5 ab.). Alors qu’elle n’avait pas gagné le moindre match sur le circuit principal sur gazon avant 2024, l’Italienne bluffe son monde et verra les quarts de finale à Londres. Auteure d’un début de partie très réussi, Paolini a pris à la gorge une Américaine commençant son match un peu doucement et s’est rapidement détaché en tête (6-3). Subissant la réaction d’une Keys retrouvant de la percussion, elle n’a rien lâché, remontant plusieurs jeux de retard avant de finalement céder au tie-break du second set (6-3, 6-7). Rapidement menée dans l’ultime set (5-2), la numéro 7 mondiale n’a rien lâché. Couvrant son terrain à la perfection, elle a obligé Keys à jouer un maximum de coups. Combativité payante puisque son adversaire s’est finalement blessée à la cuisse gauche et a dû se retirer alors qu’elle se dirigeait tout droit vers une qualification. Bien que ce ne soit pas l’issue qu’elle aurait souhaitée, la joueuse de 28 ans continue sa merveilleuse saison et défiera la vainqueure du match entre Gauff et Navarro en quarts de finale.
Zverev inquiet pour son genou : “J’ai mal” Alexander Zverev réussit un tournoi de Wimbledon très costaud. Pas un set de perdu et une qualification très solide pour la deuxième semaine, le numéro 4 mondial a tout pour être satisfait de lui-même. Cependant, depuis sa chute lors de son match du troisième tour (face à Norrie, 6-4, 6-4, 7-6), le doute plane dans l’esprit de l’Allemand. S’il a pu reprendre et gagner la partie, il a tout de même semblé un peu plus gêné sur certains déplacements. Alors qu’il doit affronter Fritz ce lundi, Zverev est revenu avec beaucoup d’honnêteté sur le sujet : “J’ai mal. Je vais vérifier. Je vais passer une IRM. Mais personnellement, je ne pense pas que cela puisse être quelque chose de trop grave parce que j’ai quand même joué. Bien sûr, j’étais limité. J’ai l’impression d’être limité dans certains mouvements. Si vous vous cassez un ligament ou quelque chose d’autre, le ménisque ou quelque chose comme ça, je ne pense pas que vous puissiez continuer à jouer, même de la manière dont je l’ai fait, donc… Nous verrons ce qu’il en est. J’espère que je serai rétabli lundi.” 
Ben Shelton, 30 ans après, sur les traces de son père Ben Shelton défie Jannik Sinner ce dimanche après-midi pour ses premiers huitièmes de finale à Wimbledon. Une étape de plus dans la progression du jeune Américain qui a une saveur toute particulière. Se faisant, il marche en effet dans les traces de son père, également son coach de toujours, qui avait atteint ce stade de la compétition lors de l’édition 1994 du tournoi, il y a 30 ans. Issu des qualifications, Bryan Shelton, 28 ans et 120e mondial à l’époque, avait signé son principal exploit au premier tour en battant l’Allemand Michael Stich, alors n°2 mondial et lauréat de l’édition 1991, au premier tour (6-3, 6-3, 6-4). Il avait ensuite réussi à confirmer en remportant ses deux tours suivants en 5 sets, atteignant donc les huitièmes de finale où il avait fini par s’incliner au bout du suspense face au Suédois Christian Bergstrom (3-6, 6-3, 3-6, 6-3, 10-8). Ben Shelton devra également réaliser un exploit ce dimanche. Car s’il veut faire mieux que son père, c’est le n°1 mondial qu’il devra faire chuter sur le gazon du Court n°1. Ben Shelton : "Je pense qu'il est beaucoup plus impressionnant qu'il (son père) ait atteindre les huitièmes de finale à l'époque, en battant le numéro deux mondial alors qu'il n'était que 50e mondial ou quelque chose comme ça (120e en réalité). C'est vraiment cool pour nous de pouvoir partager ce moment ensemble. Je ne sais pas si nous pensions être dans cette situation à ce moment de notre vie, mais nous sommes vraiment reconnaissants de tout ce qui s'est passé jusqu'à présent. Nous travaillons très bien ensemble sur le court. Je pense qu'avec la nouvelle règle de coaching, les informations qu'il est capable de me donner pendant le match, il peut m'aider à rester dans le bon état d'esprit. J'apprécie les échanges que nous avons pendant les matchs."
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