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Finale inédite au Queen’s ce dimanche ! Ça y est, l’affiche de la finale de l’ATP 500 du Queen’s est connue et elle a de quoi surprendre. En effet, ce n’est pas Alcaraz, De Minaur, Dimitrov ou Fritz qui se disputeront le titre. Ce dimanche, ce sont Paul et Musetti qui s’affronteront pour tenter d’accrocher leur nom au palmarès de ce tournoi prestigieux. D’un côté, Tommy Paul donc. C’est le moins surprenant des finalistes. 13e mondial, il a parfaitement profité de l’élimination précoce d’Alcaraz pour se hisser en finale. Après avoir disposé d’un Draper qui n’avait pas tout à fait digéré son exploit de la veille, face à Alcaraz en huitièmes de finale, l’Américain a très bien enchaîné ce samedi en demi-finale. Opposé à son compatriote, Sebastian Korda, le joueur de 27 ans n'a pas tremblé, s’imposant après un peu plus d’1 h 30 de match (7-6, 6-4). Sûr de ses forces, Paul avance sans bruit et va tenter d’obtenir ce dimanche son titre le plus prestigieux. De l’autre côté du filet, c’est un étonnant Lorenzo Musetti qui va se présenter. Connu pour ses qualités de jeu sur terre battue, l’Italien est en train de se surprendre lui-même sur gazon. Alors qu’il n’avait jamais atteint la moindre demi-finale sur la surface, Musetti vient donc d’enchaîner une demi-finale (battu par Berrettini, 6-4, 6-0) et une finale ce dimanche (face à Paul, ce dimanche). Tombeur d’Alex De Minaur au premier tour (1-6, 6-4, 6-2), le jouer au revers à une main de feu a enchaîné les succès jusqu’à rejoindre cette finale de demain. Opposé à un bluffant Jordan Thompson ce samedi, le joueur de 22 ans a su garder les nerfs solides pour conserver une qualité de jeu suffisante (28 coups gagnants, 13 fautes directes) pour triompher en près de 2 h 20 de match (6-3, 3-6, 6-3). Vivant un début de saison sur gazon bien meilleur que prévu, Musetti va désormais tenter de parachever sa magnifique semaine, face à Paul dimanche. Réponse dans moins de 24 h !
Pour Maylin, il faudra vraiment surveiller Nadal aux Jeux Olympiques : “Tu as Nadal qui est en train de tapper la balle comme un malade” Ces Jeux Olympiques risquent de ne pas être comme les autres. En effet, alors que les joueurs et joueuses ont abandonné la terre battue pour le gazon afin de se préparer pour Wimbledon, ils vont bientôt devoir faire le chemin inverse puisque les Jeux Olympiques de Paris vont se dérouler à Roland-Garros, sur terre battue. Cette difficile réadaptation a même poussé plusieurs grands joueurs à renoncer à l’épreuve olympique (Rublev, Khachanov, Tiafoe, Sabalenka, Jabeur…). Or, selon Benoît Maylin, cet énième changement de surface pourrait favoriser les chances d’un certain Rafael Nadal, resté sur terre battue : "À part en 1992, c’est la première fois qu’on va sortir de Wimbledon avec tous les cadors qui vont aller jouer sur terre battue. Avant, on jouait sur dur ou on restait à Wimbledon, comme ça a été le cas en 2012. Là, on part sur terre, qui est déjà une surface très très dure qui nécessite une adaptation. Pendant ce temps, tu sais que tu as Nadal qui est en train de tapper la balle comme un malade. Tu te dis : ‘Mince, c’est quoi ce désavantage ?’. Mais si tu décides de jouer Wimbledon, tu le joues à fond, forcément. C’est Wimbledon !”
Sinner tient son rang et rejoint Hurkacz en finale de Halle ! Pour sa première sortie en tant que numéro 1 mondial, Jannik Sinner assure l’essentiel. Après trois premières victoires en trois sets, il n’a eu besoin que d’un peu plus d’1 h 30 de match pour maîtriser un Zan encore un peu trop naïf (6-4, 7-6). Toujours aussi costaud au service (8 aces, 81 % de points gagnés sur premier service, 0 break concédé), le Transalpin a superbement géré les moments importants pour se faciliter la tâche. D’une sérénité assez impressionnante, Sinner va donc pouvoir viser un quatrième titre cette saison dimanche. Demain, c’est un Hurkacz d’un niveau assez impressionnant qui l’attend. De loin, le défi le plus difficile qui lui ait été proposé depuis le début du tournoi !
Hurkacz mate Zverev et rejoint la finale à Halle ! Décidément, Hubert Hurkacz sur gazon, c’est quelque chose ! Auteur d’une saison 2024 très sérieuse, ne perdant que rarement contre des joueurs moins bien classés, du moins sur les gros tournois, le Polonais espère profiter de la saison sur herbe pour viser encore plus haut. Considéré par beaucoup comme le meilleur serveur du monde, Hurkacz a le jeu parfait pour briller sur la surface et c’est exactement ce qu’il montre cette semaine. Qualifié pour la finale de Halle sans avoir concédé le moindre set, son niveau a de quoi faire peur. Bien que parfois maladroit en retour, sa qualité de service et sa puissance de frappe, notamment en coup droit, pourraient lui permettre de remporter de nombreux matchs. Opposé à Alexander Zverev en demi-finale, celui qui sera numéro 7 mondial lundi a encore une fois largement dominé les débats. Porté par une qualité de service remarquable (18 aces, 75 % de premier service) et par une efficacité sur les points importants assez folle (1 balle de break convertie sur 1, 4 balles de break sauvées sur 4), le joueur de 27 ans n’a laissé aucune chance au finaliste du dernier Roland-Garros (7-6, 6-4). En finale, il pourrait retrouver le nouveau numéro 1 mondial, Jannik Sinner (à moins que Zhang ne vienne surprendre son monde) et rien ne dit qu’il ne pourrait pas être le premier à faire tomber un Sinner numéro 1.
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