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Immortel, Fognini renverse Ruud à Wimbledon !  Décidément, Casper Ruud n’aime pas jouer sur gazon. À 25 ans, le numéro 8 mondial n’a toujours pas réussi à dépasser le second tour à Londres et ce ne sera pas encore pour cette année. Opposé à l’inépuisable Fabio Fognini, le Norvégien a cédé. Face à un Transalpin très en réussite, notamment sur les points importants (sauvant 7 balles de break sur 9), Ruud s’est finalement incliné après plus de 3 h de combat (6-4, 7-5, 6-7, 6-3). De son côté, Fognini obtient son plus beau résultat de la saison. Profitant d’une surface sur laquelle son adversaire conserve de grosses carences, le vétéran italien a su serrer le jeu quand il le fallait pour arracher son billet pour le troisième tour. Envoyé pas beaucoup à la retraite, le droitier de 37 ans fait taire pas mal de critiques et défiera, pour une place en deuxième semaine, le vainqueur du match entre Bautista Agut et Sonego.
À Wimbledon, Osaka veut surprendre son monde : “J’ai du talent pour le gazon” Naomi Osaka n’a jamais été une spécialiste du jeu sur gazon. Lancé dans un retour au plus haut niveau, l’ex-numéro 1 mondiale veut croire en ses capacités à concurrencer les meilleures joueuses de la planète, y compris sur herbe. Interrogée suite à sa victoire inaugurale face à Diane Parry (6-1, 1-6, 6-4), Osaka explique qu’elle veut croire en ses chances et confie même en avoir discuté avec un certain Novak Djokovic : “Je pense que si je n'avais pas joué contre Iga, j'aurais pu aller loin à Paris. J'ai juste besoin d'un peu de chance. J'ai perdu le premier tour à Berlin, mais j'ai beaucoup appris. Je me sens plutôt bien dans ma peau. Les gens me disent que j'ai du talent pour le gazon. J'ai essayé de glisser sur l'herbe. J'ai demandé à Novak (Djokovic) comment il faisait. J'ai essayé plusieurs fois, mais c'était effrayant. Je pense que je devrais attendre que l'herbe devienne un peu plus brune. Mais il m'a dit que même s'il tombait, il continuait à se relever et à le faire. Il m'a dit que je devais surmonter la peur de me blesser.”
Vainqueur au courage, Humbert s’est rassuré : "C'était un cap à franchir" Le numéro 1 français a vacillé dès le premier tour à Wimbledon. Opposé à Alexander Shevchenko, Hugo Humbert a eu besoin de 5 sets et de plus de 3 h de combat pour s’en sortir (6-1, 4-6, 7-6, 6-7, 6-1). Alternant le bon et le très fébrile, c’est finalement au terme d’une 5e manche dominée de la tête et des épaules qu’il s’est qualifié. Bien qu’il reconnaisse lui-même avoir été assez loin de son meilleur tennis, ce genre de résultat est exactement ce dont il avait besoin pour retrouver confiance. En effet, plongé dans une spirale de résultats décevants, Humbert avait besoin de se rassurer tant sur le plan physique que mental. C’est ce qu’il a expliqué en conférence de presse : “C'était mal embarqué. Je suis resté calme, c'est le truc que j'avais envie de réaliser aujourd'hui. Même quand je sentais que je ne jouais pas à un super niveau, j'ai réussi à rester stable. C'était un cap à franchir. J'en ai beaucoup parlé à mon équipe et à ma psy. J'ai eu du mal à prendre confiance en mon physique. J'ai bossé. Des matches comme ça me prouvent que physiquement, je suis bien, que je peux aller gagner des matches en cinq sets. Il y a eu des passages où je jouais très bien, d'autres où j'étais moins précis. Si j'arrive à rester concentré, je pense que je peux battre de très bons joueurs.”
Tombeur de Korda, Mpetshi Perricard savoure : "Ça fait du bien" Giovanni Mpetshi Perricard vit un début de tournoi de Wimbledon aussi particulier que magnifique. Grand favori des qualifications, il avait un peu contre toute attente cédé face à son compatriote Maxime Janvier, au terme d’un match assez pauvre (6-7, 7-5, 7-6, 7-6). Repéché en tant que « lucky loser », le Français a parfaitement saisit l’occasion. Retrouvant son meilleur tennis, notamment au service (51 aces, 94 coups gagnants), il a réussi à obtenir sa première victoire dans un tableau final de Grand Chelem. Opposé à un Sebastian Korda pourtant très en forme, le joueur de 20 ans n’a rien lâché pour finalement s’imposer en 5 sets et plus de 3h de match (7-6, 6-7, 7-6, 6-7, 6-3). Très heureux en conférence de presse, il a avoué avoir vraiment attendu cette première victoire dans un tour du Grand Chelem : "C'est la première ! J'avais perdu en cinq sets à Roland l'an passé, pareil cette année, je me disais : 'Est-ce que je vais gagner un match en Grand Chelem ?. Ça fait du bien. Surtout contre un adversaire comme ça, sur cette surface, et en tant que lucky loser. Je n'ai pas vraiment copié un serveur, j'ai mon style, ma routine avant chaque service. Je ne prends pas la balle montante comme Isner, je ne lance pas la balle à trois mètres en haut comme Del Potro, non, j'ai toujours eu le service de Giovanni Mpetshi. C'est le mien. Je sers comme moi."
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